Biographie du peintre Paul Delvaux

Découvrez la biographie de l'artiste peintre belge Paul Delvaux qui est né le 23 septembre 1897 à Antheit, près de Huy. Paul Delvaux sera, dans les années 1930, l'un des artistes les plus en vue du mouvement surréaliste. Consultez la biographie de Paul Delvaux et découvrez ses peintures.

Paul Delvaux
Delvaux

Paul Delvaux naît le vingt-trois septembre 1897 à Antheit (Belgique), près de Huy dans la maison de ses grands-parents maternels. Son père, Jean Delvaux, est avocat à la Cour d’appel de Bruxelles. Paul Delvaux subit l'ascendant de sa mère (Laure Jamotte), il est élevé dans la crainte du monde féminin. Son milieu familial bourgeois demeure réticent aux goûts que manifeste le jeune Paul Delvaux pour la peinture mais il accepte la voie de l'architecture, à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles (1916-1917).

 

Cependant, la vocation de Delvaux est ailleurs... Après ses études, il réalise des tableaux post-impressionnistes, puis expressionnistes influencés, notamment, par James Ensor. Cependant, à chacun des changements d'inspiration, Paul Delvaux détruit ses tableaux (1920-24). Paul Delvaux n’a jamais aimé les étiquettes, les classifications. Pour lui chaque artiste est singulier, irréductible à un système, à une école, à un isme.

 

C'est en découvrant un tableau de Giorgio De Chirico "Mélancolie et mystère d'une rue", lors de l'exposition surréaliste "Minotaure" du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (1934) que Delvaux a la "révélation" du surréalisme. Magritte, Ernst, Dali et surtout de Chirico lui fait prendre conscience d'un nouvel univers où le rationnel, les conventions, les interdits sont, sinon abolis, du moins détournés par les voies de la poésie, de l'imaginaire, du symbole aussi, et par lesquelles Delvaux trouvera à la fois un exutoire à son anxiété et le miroir fidèle de son discours intérieur. Influencé par Magritte, par Dali, par Ingres, sa personnalité s'affirme néanmoins authentique et nouvelle, traversée de thèmes et d'éléments récurrents. Sans jamais adhérer au mouvement, il commence, avec "Femmes en dentelle", une série d'œuvres d'une unité si profonde que n'importe lequel de ses tableaux se reconnaît au premier coup d'œil.

 

Il expose ses œuvres à l'exposition des surréalistes de Paris en 1938. Sa peinture très caractéristique est faite de paysages figés peints de manière hyper-réaliste où évoluent des femmes nues, de jeunes éphèbes figés dans un environnement particulier : un jardin, une gare déserte, des ruines, dans des rues. Ses sujets sont souvent accompagnés d’une ambiance inquiétante. De jolies femmes projetées dans des univers industriels rudes où se côtoient trains qui ne vont nulle part, regards au loin et yeux immensément grands et ouverts sur l'inconnu. Des squelettes hantent parfois ses tableaux. Un autre univers favori de Paul Delvaux est le chemin de fer ("Trains du soir"). Il fut même nommé chef de gare à Louvain-la-Neuve.


Il a peint également de grandes compositions murales comme celle du Casino-Kursal d'Ostende, du Palais des Congrès de Bruxelles, de l'Institut de Zoologie à Liège.

 

Paul Delvaux a reçu une faveur nobiliaire du roi des Belges mais il n'y donna pas suite. Le village de Saint-Idesbald dans la commune flamande de Coxyde, sur la côte belge où il a vécu longuement depuis 1945, lui a consacré un musée depuis 1982 où l'on peut admirer une série de toiles caractéristiques de son évolution artistique.

 

Paul Delvaux décède le 20 juillet 1994 à Furnes, où il s'était installé en 1969. Il repose au cimetière de la ville.

 

"Je voudrais peindre un tableau fabuleux dans lequel je vivrais, dans lequel je pourrais vivre." Paul Delvaux.

 

Source: Wikipedia.

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