Biographie de l'illustrateur et peintre Gustave Doré

Découvrez la biographie du célèbre peintre et illustrateur Gustave Doré. Gustave Doré (1832-1883), l'un des plus prodigieux artistes du XIXe siècle, a connu une célébrité internationale comme illustrateur. Mais il était aussi un créateur prolixe et touche à tout: sculpteur, musicien, acrobate, et surtout peintre.

photographie de Gustav Doré
Doré

Gustave Doré est un illustrateur et peintre français, né à Strasbourg le 6 janvier 1832, au 5 (aujourd'hui 16), rue de la Nuée-Bleue, et mort le 23 janvier 1883 à Paris dans son hôtel de la rue Saint-Dominique. Il fut reconnu internationalement de son vivant.

 

A 5 ans, il dessine tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend. A 8 ans, il compose sa première histoire visuelle (un voyage aux enfers). La famille Doré est divisée: le père, polytechnicien, rêve pour son fils d'études brillantes, la mère est en adoration devant le génie naissant de son fils. Un compromis est trouvé: Gustave ira au lycée Charlemagne et il dessinera. Doré qui n'a reçu aucune formation artistique, stupéfie un éditeur parisien (Charles Philippon) par ses dessins alors qu'il a tout juste quinze ans ; son premier livre illustré paraît cette même année. Il exécute des lithographies pour un journal hebdomadaire et, à seize ans, il est l'illustrateur le mieux payé de France. A 20 ans, il redécouvre et remet au goût du jour la gravure sur bois. Il boulverse le rapport existant entre l'artiste et le graveur: il ne dessine plus à la mine de bois, il jette son dessin au lavis ou à la gouache, et il demande au graveur de l'interpréter, en étant fidèle, non pas au trait, mais au mouvement, à la lumière, au sens. Doré est tellement prolifique qu'il lui arrive d'engager plus de quarante graveurs et entre 1860 et 1900, il publie un livre illustré tous les huit jours. Théophile Gautier, poète et critique littéraire, le surnomme "le garçon génial".

 

L'exposition majeure des oeuvres de Doré, à Londres, en 1867, est parachevée par la fondation de la Doré Gallery à New Bond Street, elle restera ouverte 24 ans et recevra deux millions et demi de visiteurs. En 1869, en collaboration avec Blanchard Jerrold, il travaille à un portrait détaillé de Londres, London : A pilgrimage (1872), mélancoliques études des quartiers miséreux de la ville. Elles intéressent Vincent Van Gogh, qui, trente ans plus tard, peint une cour de prison, très inspirée par la vision de la Newgate London's Prison de Doré. Son succés londonien entraîne des commandes de nombreuses illustrations, notamment pour les oeuvres de Samuel Coleridge, de Milton et de lord Alfred Tennyson. Abattu par les défaites françaises contre la Prusse et par les événements de la Commune, Doré s'installe à Londres où il passera toute l'année 1871. Sa mère meurt le 16 mars 1881. Il ne s'en remettra pas, il perd peu à peu le gout de la vie, ses forces déclinent. Le 14 Janvier 1883, il donne à ses amis un dîner fabuleux, pendant celui-ci il parodie sa propre mort. Sur la table, des roses blanches et des lilas blancs, comme pour un repas de deuil. A la fin du repas, il prononce une oraison funèbre. Il meurt 9 jours plus tard, le 23 Janvier 1883, emporté par une crise cardiaque.

 

Illustrateur, dessinateur, graveur, peintre, sculpteur, Gustave Doré a laissé derrière lui une oeuvre considérable. Dans son Catalogue de l'oeuvre complète de Gustave Doré publié en 1931, Henri Leblanc a recensé 9850 illustrations, 68 titres de musique, 5 affiches, 51 lithographies originales, 54 lavis, 526 dessins, 283 aquarelles, 133 peintures, 45 sculptures...C'est dans l'illustration d'oeuvres littéraires que Doré a le plus brillé. En 1854, il illustre d'une centaine de ses gravures les oeuvres de Rabelais de l'éditeur Joseph Bry. C'est un succès extraordinaire. L'année suivante, il illustre de 425 dessins et vignettes les Contes Drôlatiques de Balzac. En 1861, il illustre l'Enfer de Dante. Il continue, illustrant ainsi, avec une imagination fertile, plus de 120 oeuvres dont quelques uns des chefs d'oeuvres de la littérature: Les Contes de Perrault (1862), Don Quichotte (1863), Le Paradis Perdu (1866), La Bible (1866), Les Fables de la Fontaine (1867), deux autres parties de la Divine Comédie de Dante. Si son succès en tant qu'illustrateur a été immense et sa renommée mondiale, il n'en est pas de même de ses peintures. Sa peinture n'était pas appréciée. Ce n'est qu'à la fin de sa vie que ses aquarelles auront un certain succès.

 

Source : Londres DE G Doré, présenté par Bernard Noël.

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Commentaires: 7
  • #1

    voyance (lundi, 07 février 2011 11:58)

    J'adore trop Gustave Doré, j'aime trop ces oeuvres.

  • #2

    voyance gratuite (jeudi, 13 octobre 2011 16:11)

    il fallait le connaître, ça change de Van Gogh bien entendu mais on dirant des dessins de fantasy comtemporains plus que des peinture 19e, c'est fou!

  • #3

    lollipop (dimanche, 11 décembre 2011 11:57)

    jaime pas

  • #4

    carlotine78 (lundi, 30 janvier 2012 18:29)

    c'est trés bizare !!!!!!!!!!!!!!

  • #5

    INCONNU (lundi, 13 février 2012 15:28)

    c'est bizarre les trois première oeuvres

  • #6

    Admirateur (lundi, 13 février 2012 15:32)

    Cela est bien éguisez et facinent selon les relief et entourages,décor cette oeuvres d'art sont mis en rapport avec le themes de c'est relief et tous le reste qu'on appelle le merveilleux franchement je trouve que cela est bien reussi

  • #7

    kahldi (vendredi, 16 mai 2014 09:08)

    trop trop beau j'adore lol